mardi 29 mars 2011

Fais pas le timide, on va t'installer.

Yum Yum London ©.

Electronica




Beat-Off




Friendly Yours
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Spitflag

jeudi 24 mars 2011

lundi 21 mars 2011

Grotesk sur les bancs de l'école

Originaire de Suisse, c’est à Brooklyn que l’artiste Kimou Meyer s’est installé, sous les traits de Grotesk.

Des illustrations imposantes mais efficaces, ou se mêlent personnages de bande dessinée et gangsters de rue aux allures délurées, avec un petit clin d’œil à la Linea (1972) mais aussi la Phanthère Rose (1964).


Cultivant l’art subtil de la typographie, il écume les stéréotypes sociaux des quartiers de la East Coast avec des pseudo slogans à la « Brooklyn Never Break ».


S’amusant à détourner le branding de certaines marques de renom, il marque tous les esprits d’une empreinte visuelle tenace, notamment lorsqu’il travaille avec les très célèbres : Bape, Sixpack, Upper Playground, Stussy ou encore sa dernière collaboration avec Carhartt. Rien que ca…



A coté des activités graphiques vandales de Grotesk, Kimou Meyer ne reste rien d’autre que le directeur artistique de Zoo-York, ca tombe sous le sens.


Friendly yours
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AlfreD

mercredi 16 mars 2011

March Mallow

Du son à la gomme










Abstract Hip Hop/ Electronic Fusion/ Soft Rock Redit


Friendly Yours
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Derek

samedi 12 mars 2011

Radiohead the king of limbs (« le roi des branches »)

Après une longue attente, Radiohead sort son dernier album « the king of limbs » reprenant le nom d’un chêne millénaire de la foret « Savernake » en Angleterre.

Avec certes moins d’audace, ils commercialisent en premier temps l’album sur la toile, et cette fois le prix est fixé, l’art ça se paye « I don’t spend my fucking life downloading free mp3 » (T. Y.) . Pas évident de jouer des pieds de nez aux labels après la sortie de « in rainbow » où les internautes étaient libres de choisir le prix. Sûrement moins casse gueule pour les rentes de l’album, « the king of limbs » se vendra dans quelques mois chez vos marchants de disques. Toujours vaillant, le boysband d’Oxford inaugure son dernier opus avec un jour d’avance et un certain aplomb. Une raison valable ? « It’s Friday » , « It’s full moon ». Radiohead dévoile tout d'abord le clip « lotus flower »: Je vous laisse juger par vous même.


«And I know I'm paranoid and neurotic, I've made a career out of it.»

C’est vrai, on pourrait croire que tout le monde est capable d'être chorégraphe sous kétamine, mais en dépit des apparences, la chorégraphie de Thom York est un chef d’œuvre de mimes dansés où chaque pas est savamment étudié et possède une signification complexe.

Lorsque l’on a la voix de Thom York, tous les albums se doivent d’être réussis, et pourtant il n’émousse pas les papilles des mélancoliques dans ce nouvel opus, tant l’attente fut longue.

Actuellement, les mauvaises nouvelles ne cessent de tomber : non seulement l'album se limite à huit titres, mais en plus la benjamine Lepen rattrape papa et les japonais mangeront bientôt des sushis avec trois bras. On se reconforterait bien avec ces rumeurs concernant la sortie de l'album en plusieurs parties (ce que suggèrent les paroles du dernier titre « separator ») .

Première écoute dubitative, rien de très frémissant. A la fin de l’album on se souvient à peine de quelques titres, qui nous laissent dans la bouche un léger goût d'amertume à la manière de ces femmes qui ne nous font pas jouir. Néanmoins, pour les amateurs de crème anglaise, quelques friandises musicales dissiperont l’emballement des critiques plus que surfaites à l’égard de l' album. Gagnant le privilège de l’écouter à sa sortie officielle comme tout le monde, les critiques grognent et l’étiquettent à leur première écoute comme raté.

« La persévérance gagne le succès »

S’enlisant dans l’expérimental, jouant sur les échos de cette voix aussi admirable que fantasque , un air brumeux « of dark forest » naît dans la pénombre de vos oreilles. Ils réussissent à poser des riffs éthérés de piano rythmés par une batterie aux allures de breakbeat , accompagnés d’ une basse téméraire qui nous emmène aux pays de « Mr Magpies ». Thom York définit cette album « entre le monde physique et le monde digital ».

Indéniablement la suite de son précédent album « In Rainbow » , le chanteur accentue cette fois le rythme, et contrarie son habitude de mettre en avant sa voix. Il l’utilise cette fois en gémissant sur un fond sonore déjà construit pour en tirer un équilibre admirablement beau.

« I think the most important thing about music is the sense of escape. » T.Y

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Jean jean



mardi 8 mars 2011

Travel in slo mo
















Nu-disco

Le Vil
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Friendly Yours

lundi 7 mars 2011

Les bobines de Più: O KON !

Satoshi Kon, génie de l'animation nippone, est mort à l'âge de 47 ans, le 23 août 2010. Il traduit bien la tristesse des fans d'animation et plus généralement des cinéphiles. On lui doit notamment Paprika, influence évidente d'Inception, à découvrir d'urgence.
Les plus attentifs avaient déjà repéré le nom de Satoshi Kon au générique de Memories, l'ambitieux triptyque de Katshurio Otomo de la fin des années 90. Huit ans plus tard, le culte entourant le labyrinthique Perfect Blue et le tourbillonnant Millinieum Actress, ne fait que confirmer le talent pluridisciplinaire de Satoshi Kon. Il était en effet un maître de l'animation nippone, qui par ses expérimentations narratives et son imaginaire avait acquis une place essentielle dans la culture animé. Ce David Lynch de l'animation japonaise (pour faire court) qui travaillait sur la frontière entre réel et imaginaire n'a signé que quatre films; Perfect Blue, Millinium Actress, Tokyo Godfathers ou Paprika (sans oublier sa série injustement passé sous le radar, Paranoia Agent) témoignent d'un génie narratif et d'une très haute maîtrise technique.
Le cinéaste travaillait actuellement à un nouveau projet, Yume-Miru Kikai. Si sa mort a tellement touché les amoureux de ses films, c'est parce qu'avec chacun d'eux, il partagait tout. Le fabuleux Millinieum Actress ne cesse encore de nous le rappeler: chaque rêve, chaque souvenir, chaque film forge une vie.

PERFECT BLUE (1997)

TOKYO GODFATHER (2003)

PAPRIKA (2006)

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Più

samedi 5 mars 2011

FC Que Choisir

Au milieu des actualités relatives des scènes électroniques, Friendly vous présente sa sélection des trois albums à remarquer ce mois-ci


Ghostpoet: Peanut Butter Blues & Melancholy Jam ( Brownswood Recordings)


Nouvelle signature sur l’excellent label de Gilles Peterson Brownswood Recordings, Ghostpoet vient poser sa voie suave sur un électro- Hip Hop très Classy, comme conscient de la place que laisse The Streets avec l'arrêt de sa carrière de rappeur .

« Un des premiers candidats de l'année 2011 en lice dans la catégorie des meilleurs LP sortis de nulle part. » BBC MAGAZINE

C’est la petite bombe Friendly.



Fujiya & Miyagi : Vrentiloquizzing ( Full Time Hobby)

Le 4eme album des mecs de Brighton apparaît surement comme le plus abouti.

Du Kraut Rock abyssal sur le schizophrène Yoyo à la précision sombre du tubesque Sixteen Shades Of Black & Blue, Fujiya & Miyagi traverse une Psycho-Pop avec une justesse presque militaire, sublimée par la voie basse fréquence et sensuelle du chanteur David Best.


Agoria: Impermanence


Pour son premier album sur son propre label Infiné le Lyonnais Co-fondateur des Nuits Sonore nous embarque sans aucune résistance dans un univers introspectif et captivant.

Délaissant le club criard, Impermanence (concept bouddhiste soulignant l’état volatile de toute chose) rime ici avec persistance, Agoria garde sa techno originelle sur quelques titres (le carrément « cul » Speechless habillé par les paroles de Carl Craig) mais se fait plus intimiste et sensitif, comme sur le sublime Kiss My Soul largement soutenue par le timbre perçant de la jeune américaine Kid A (qui A surement due manger Bjork).


Friendly Yours
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Derek

jeudi 3 mars 2011

Back in the days









Afro Beat / Cinematic Funk / Salsa

Friendly Yours
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Alred