jeudi 28 juillet 2011

FC Que Choisir

Tiger&Woods: Through The Green (Running Back)



Premier album de Tiger&Woods sorti chez les Allemands de Running Back Records. Après quelques maxis uniquement édités sur galettes noires, ce qu’on soupçonne être un duo à la provenance inconnue nous gratifient d’une flopé d’édits léchés aux grooves pour le moins obsessionnelles. Un condensé des échantillons les plus frappants de leurs vieux skeud disco préférés, ça fonctionne.





Sebastian: Total (Ed Banger)



Rare sont les occasions pour friendly de glorifier de quelconque façon un label qui réduisit, il y a si peu, en 3 compils plus ou moins réussies, la « french touch moi pas » à quelques mainstreamisantes masturbations turbinatoires pour pré pubère hyperactifs, et tout ça pour le prix d’un litre de bon détergent. Mais les synthés sur gras qui nous provoquaient des pulsions meurtrières à 130bpm peuvent se révéler tout autre aux abords des 110, surtout quand ils s’avèrent bien réglés. Ce n’est autre que Sébastian, producteur autosexuel (voir photo ci-dessus) qui, 7 ans après ses débuts, en apporte la preuve limpide.






Junior Boys: It's All True (Domino)

4eme album des deux canadiens de Junior Boys. Deux ans après Begone Dull Care, Jeremy Greenspan et Matt Didemu continuent de creuser brillamment la filière du sentimentalisme facile, mais avec malheureusement un peu moins de folie que dans les précédents opus. Ne bradons pas non plus l’album des deux gars de l’Ontario qui fournissent quelques titres suffisamment précis pour faire crépiter un dancefloor ou une chambre à coucher.



Friendly Yours

.

Derek

mardi 26 juillet 2011

HENRI Reignier

Mais qui est Henri ?
Ou plutôt qui est le papa de ce petit bijoux made in France ?
Alexandre Reignier, Jeune Designer Francais en Herbe nous présente son premier enfant "Henri", né de mère inconnue...

HENRI Reignier, né à Aix-en-Provence, dans le sud de la France, en Septembre 2010, est un tabouret issu de la famille Reignier.

Sous approche nordique à l’inspiration japonaise, il conjugue mélange des genres et matières.


Il est composé d’une base en aluminium laquée blanche et d’une assise en frêne massif, le tout assemblé et chevillé bois.


La finesse de ses lignes et sa finition brute invitent au toucher et

assure une assise confortable.


Produit à 100 exemplaires, chaque pièce est ainsi signée et numérotée, en faisant une petite oeuvre d'art pour les adeptes et mordus de design comme moi.


Nous mettons déjà nos options sur ce futur designer qui va marquer les esprits et les salons d'appartements d'ici peu.


à ne pas manquer


Friendly Yours
Alfred

mercredi 20 juillet 2011

Festivités et Crudités

Cette année vous n’avez pas pu manquer l’échappé belle des festivals d’été dédiés à la musique.

Fleurissant ici et la, c’est une multitude de festivals qui s’offrent au grand public en englobant la quasi totalité de la scène musicale internationale actuelle.

Des nuits sonores de Lyon, jusqu’au résonnance d’Avignon en passant par le rocher de Calvi on the rocks, mais encore le MIDI de Hyères, le Worldwide de Sète et le Pantiero de Cannes, ou même Marsatac à Marseille c’est à n’en plus pouvoir que l’on nous propose des activités festives pour occuper tout notre été, et tant mieux. Il y en a pour tout les goûts.

Que demander de plus que de la musique dans un cadre idyllique pour s’amuser et se distraire me direz vous ?

Mais quel est le secret « commercial » de cette réussite incontestée qui attire de plus en plus les foules vers ces lieux atypiques et insolites ?

Chercher à se differencier par la programmation ou par un lieu hors du commun ?

Bon, il nous faut de l’eau, des Dj’s et de la superficie…c’est parti.

C’est muni d’accréditations et d’une bonne dose d’énergie que nous avons voulus répondre à ces questions existentielles du noctambule en vadrouille en nous rendant à deux des festivals français les plus prisés de l’été à l’aube de leur dixième anniversaire. Les nuits sonores de Lyons et Calvi on The Rocks

Chemise hawaïenne, tong et lunette de soleil, nous n’étions pas loin du cliché touriste américain de « las Vegas », mais en France.

SON & LUMIERES
Les Nuits Sonores

Allez à Lyon c’est déjà un dépaysement, une ville moderne et attractive bercée par la Saône et le Rhône qui affluent…ou qui confluent un truc comme ca, bref qui se rejoignent en un point, et hop ça a fait Lyon.

Mais c’est surtout une ville calme et paisible ou l’on a du mal à imaginer l’effervescence qu’entraine le festival des Nuits Sonores depuis bientôt 10 ans.

Chaque année, les organisateurs mettent le paquet sur le lieu et la représentation visuelle, et c’est réussi une fois de plus. Un lieu, le marché gare, ancien marché de gros de Lyon situé en périphérie du centre névralgique de ce qui pourrait être la deuxième ville de France.

Le marché Gare

Une superficie démesurée couverte par des jeux de lumières et des montages surprenant qui en font une attraction grand public.

Et le public est présent, avec plus de 80 000 personnes sur cinq jours, ca grouille et ca mousse dans chaque recoin, quand ce n’est pas dans l’une des quatre grandes salles ou les artistes font leurs show.

Dés le premier soir, nous nous sommes régalés avec les premiers pas du duo Dj’s Allemand Black Rose, composé de Jesse Rose et Henrik Schwarz, un Levon Vincent acid au possible, et un live vidéo performer ahurissant de Dj Shadow qui en a mis plus d’un sur le carreaux.

Mais que faire après le spectacle ?

Le lendemain du moins, c’est en pleine rue au cœur de la ville que le label allemand de Solomun a posé ses platines pour un set d’après midi techno saupoudré d’une louche de house. Réjouissant enfants, parents et grand parents dans une atmosphère familiale et chaleureuse comme si la musique électronique avait été faite pour eux et les centaines d’autre ravers..

Extra en pleine rue
Extra "j'peux pas j'ai piscine"

Le vendredi, c’est pour un Extra Piscine inattendu que nous nous sommes rendu au bord de la Soane sur un roof top à la hauteur de nos espérances.

« j’peux pas j’ai piscine » certainement l’extra à ne pas manquer qui a attiré plus de 250 personnes au 4ème étage de ce bâtiment d’une zone d’activités des abords de Lyon.

Des aires de soirées privée comme on pourrait en voir en haut d'un building américain

Set éclectique de Macadam Mambo / Siskid / Samantha Fox / Mlle Caro qui n’ont pas eu de difficulté pour faire bouger les invités triés sur le volet dés la porte d’entrée.


LONZO & GONZO
Calvi On The Rocks

Plage, coquillage et crustacés.. c’est un peu l’idée de base de ce festival plutôt à la cool.

Trois plages en fait pour les curieux et ceux qui aiment se dandiner les pied dans l’eau, ou l’on a pu écouter moultes bon Dj’s comme Frivolous, Clara Moto, Jennifer Cardini, Michael Mayer, mais aussi un live de Nicolass Jaar (dont tout le monde parle encore comme si c'était hier), le tout en sirotant bières sur cocktail jusqu'à ce que sable s’en suive..

Playa in casa
agoria encore & toujours

Nicolas Jaar

Au bout de la courbe, une citadelle fortifiée qui surplombe la ville et le rivage ou l’on peut aller boire un verre chez TAO.(Il n'est pas chinois, on a essayé)

Numinots

A l’épicentre de ce rocher, un théâtre de verdure entre caillou et eau salée où les artistes se donnent en spectacle du crépuscule jusqu'à l’aube.

Entre autres un Splendide 4h de live d’un certain Laurent Garnier, mais encore Yuksek en groupe du jamais vu et Metronomy qui saigne du nez…pareil…

Théatre de verdure
Laurent Garnier

Pour l’année prochaine, le choix n’appartient qu’à vous, maintenant nous on sait où on met les pieds.

retrouvez les cinq questions hors contexte d'Agoria dans l'article précèdent

crédit photo B-Rob / Clichey / Benjamin.C / Clément.L

Friendly Yours
Envoyés très Spéciaux
Alfred & Jean Jean & Carles dit le Vil

Les 5 questions Hors Contexte: AGORIA

Les 5 questions Hors Contexte ...et plus....

AGORIA

Nos questions subsidiaires seraient restées sans réponses si notre route n’avait pas croisée celle d’Agoria à deux reprises lors de nos déplacements transfrontaliers.

Tout commence par une interview ensoleillée au bord de la Soane accordée par ce patron incontesté de l’electronic music, pendant que SISKID soulève la foule sur un roof top à l’Extra des Nuits Sonores « j’peux pas j’ai piscine » et c’est en deux temps trois mouvements que nous avons dérivés avec plaisirs sur les cinq questions hors contexte de la blogosphère 2.0 .

Interview complétée par une seconde rencontre au bar Pro du théâtre de verdure de Calvi on the rock autour d’une bière et d’un Playbutton Kulte.

• ? •

- En tant que pionnier de la musique électronique que pense tu de l’évolution de ce type d’événement et de cette effervescence autour de la musique ?

« En tant que co fondateur des nuits sonores, Je n’aurai pas pu imaginer cette évolution au départ….qui aurait parié il y a neuf ans de se retrouver dans un festival de musique électronique au bord de la Soane avec plus de 80000 personne...mais aussi en terme de programmation artistique et des valeurs musicales qui ne sont pas reniés et toujours mise en avant…La première année a été difficile a monter dans une ville comme Lyon qui été à l’époque l’épicentre de la répression musicale, nous étions sous « Antidépresseur le jour et vodka la nuit »

- Cherche-tu avec ton label infine a mettre en avant cette nouvelle jeune scène électronique montante ?

« Oui, mais c’est aussi chercher à découvrir de nouveaux talents qui se cachent… nous signons énormément de petits nouveaux que nous suivons tout au long de leur parcours, il est important pour nous de bâtir et de créer quelque chose autour d’eux et de voir si cette construction tiens , d’ou l’importance de faire passer des étapes test au artistes.. »

- Un Festival musical est-il propre à un lieu ? et pourrait-il s’exporter ?

« J’espère que le festival ne s’exilera jamais ailleurs ( et ne s’expatriera pas à Paris surtout !), je voudrais le voir rester à Lyon et si il viens a se déplacer j’ose imaginer que ce sera uniquement pour des antennes nationales."

- Pense tu que la musique électronique garde son caractère utopique auprès du grand publique ?

« Le festival des nuits sonores est la preuve vivante que la musique électronique n’est pas une utopie… l’énergie et la volonté avant même le talent sont les premières motivations des artistes de musique électronique.

…Ce festival a été créer voilà neuf ans autour d’une table et d’un bout de papier par une bande de pote… ca c’est de l’utopie… »

- Quels sont tes goûts en matières de musique ?

« Ce qui m’attrape l’oreille et qui m’attire, je ne cherche pas un filon musical en particulier… je me dirige vers une musique qualitative »

- Pourquoi Infiné ?

« In Finé ou ce qui est à la fin, ce qui reste….»

tu veux dire le meilleur ?

« Ca c’est toi qui le dit…. »

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Friendly Yours

Alfred

mercredi 13 juillet 2011

Flying Club pour les intimes









Disco / Chill / Edit

Friendly Yours
Alfred