mercredi 20 juillet 2011

Les 5 questions Hors Contexte: AGORIA

Les 5 questions Hors Contexte ...et plus....

AGORIA

Nos questions subsidiaires seraient restées sans réponses si notre route n’avait pas croisée celle d’Agoria à deux reprises lors de nos déplacements transfrontaliers.

Tout commence par une interview ensoleillée au bord de la Soane accordée par ce patron incontesté de l’electronic music, pendant que SISKID soulève la foule sur un roof top à l’Extra des Nuits Sonores « j’peux pas j’ai piscine » et c’est en deux temps trois mouvements que nous avons dérivés avec plaisirs sur les cinq questions hors contexte de la blogosphère 2.0 .

Interview complétée par une seconde rencontre au bar Pro du théâtre de verdure de Calvi on the rock autour d’une bière et d’un Playbutton Kulte.

• ? •

- En tant que pionnier de la musique électronique que pense tu de l’évolution de ce type d’événement et de cette effervescence autour de la musique ?

« En tant que co fondateur des nuits sonores, Je n’aurai pas pu imaginer cette évolution au départ….qui aurait parié il y a neuf ans de se retrouver dans un festival de musique électronique au bord de la Soane avec plus de 80000 personne...mais aussi en terme de programmation artistique et des valeurs musicales qui ne sont pas reniés et toujours mise en avant…La première année a été difficile a monter dans une ville comme Lyon qui été à l’époque l’épicentre de la répression musicale, nous étions sous « Antidépresseur le jour et vodka la nuit »

- Cherche-tu avec ton label infine a mettre en avant cette nouvelle jeune scène électronique montante ?

« Oui, mais c’est aussi chercher à découvrir de nouveaux talents qui se cachent… nous signons énormément de petits nouveaux que nous suivons tout au long de leur parcours, il est important pour nous de bâtir et de créer quelque chose autour d’eux et de voir si cette construction tiens , d’ou l’importance de faire passer des étapes test au artistes.. »

- Un Festival musical est-il propre à un lieu ? et pourrait-il s’exporter ?

« J’espère que le festival ne s’exilera jamais ailleurs ( et ne s’expatriera pas à Paris surtout !), je voudrais le voir rester à Lyon et si il viens a se déplacer j’ose imaginer que ce sera uniquement pour des antennes nationales."

- Pense tu que la musique électronique garde son caractère utopique auprès du grand publique ?

« Le festival des nuits sonores est la preuve vivante que la musique électronique n’est pas une utopie… l’énergie et la volonté avant même le talent sont les premières motivations des artistes de musique électronique.

…Ce festival a été créer voilà neuf ans autour d’une table et d’un bout de papier par une bande de pote… ca c’est de l’utopie… »

- Quels sont tes goûts en matières de musique ?

« Ce qui m’attrape l’oreille et qui m’attire, je ne cherche pas un filon musical en particulier… je me dirige vers une musique qualitative »

- Pourquoi Infiné ?

« In Finé ou ce qui est à la fin, ce qui reste….»

tu veux dire le meilleur ?

« Ca c’est toi qui le dit…. »

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Friendly Yours

Alfred

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